Mercedes-Benz: Le Pire Sinon Rien - Découvrez ce que Mercedes-Benz France veut vous cacher

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Ressources: bannières et vidéo, pour dénoncer le harcèlement

Pour agir et dénoncer le harcèlement, vous pouvez diffuser une bannière sur votre site web, blog ou forum.

Nous vous fournissons quelques bannières:

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Nous fournissons également la vidéo, disponible au téléchargement sur ce lien: vidéo Lepiresinonrien (la clé de chiffrement est !CxFZ3dwsPfp3zdli6whkkAQe9cv9C4Jh-TRs5nLcp-w ).

Signaler le harcèlement: la loi du silence, la mauvaise foi manifeste de Mercedes-Benz France

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Toute forme d’intimidation ou de harcèlement est bannie chez Daimler. Nous nous opposons fermement à tout agissement de ce type.

A plusieurs reprises, le salarié a signalé qu’il subissait des faits graves de harcèlement. Il l’a signalé à plusieurs personnes, de plusieurs manières. A chaque fois, il a obtenu soit une réponse évasive, soit une réponse agressive, soit une réponse le remettant en cause alors qu’il est la victime, soit pas de réponse du tout.

Le détail:

  • Signalement oral à un responsable de la direction de filiale suite à l’épisode ou le salarié se fait agresser verbalement pendant qu’il est en train de déjeuner, la réponse est évasive, il cherche à calmer le salarié et le responsable pour éviter tout problème. Il ne prend pas du tout en considération la gravité des faits qui lui sont rapportés.
  • Signalement oral à un autre responsable de la direction de filiale, après le départ du responsable auteur des faits et après le changement de l’équipe de direction: cette fois ci la réponse est agressive, et le salarié n’oubliera jamais les mots qui lui ont été dits:

Qu’est ce que vous voulez? C’est de l’argent que vous voulez? Vous n’aurez rien! Je parle français? Vous n’aurez rien!

Le salarié est atterré, à partir de cet instant précis il comprend qu’il n’a plus rien à faire dans cette entreprise. Après 2 ans de calvaire, une telle réponse est tout simplement abominable, inhumaine et atroce.

  • Signalement par courrier recommandé au siège de Daimler à Stuttgart, aucune réponse.
  • Signalement par courrier recommandé à la filiale MBVI Lille, dans un premier temps pas de réponse, puis une réponse remettant en cause le salarié lorsque celui ci fait valoir son droit de retrait, face à une entreprise qui est manifestement incapable de le protéger, et d’assumer ses responsabilités. Quelques extraits:

Vous nous avez informés pour la première fois par lettre du 28 mars 2017 que vous auriez fait l’objet d’agissements qui seraient selon vous constitutifs de harcèlement moral

C’est faux, le salarié les a informés bien avant mais la réponse qu’il a obtenu était si ignoble qu’il a du patienter encore avant de pouvoir s’éloigner de l’entreprise et la mettre enfin face à ses responsabilités, car on lui a bien fait comprendre qu’il ne faut surtout pas parler de cela, le harcèlement est passé sous silence et ceux qui parlent sont sanctionnés. Notez les mots utilisés: vous auriez fait l’objet, qui seraient selon vous, les faits décrits avec précision par le salarié sont directement remis en cause.

Vous ne nous avez jamais alerté d’actes ou d’agissements qui seraient constitutifs de harcèlement moral durant l’exercice de vos fonctions. Les collaborateurs que vous mettez en cause dans votre courrier ont quitté l’entreprise. Force est de constater que ce n’est que lorsque vous deviez reprendre vos fonctions suite à votre congé parental, que vous avez allégué avoir fait l’objet d’actes de harcèlement moral.

Là encore, on remet en cause le témoignage du salarié. Le fait que le responsable en question ai quitté l’entreprise ne change rien, l’entreprise est responsable et doit assumer. Les salariés témoins des faits n’ont pas tous quitté l’entreprise, mais encore faudrait il que les responsables actuels prennent la peine de recueillir leurs témoignages au lieu de rédiger une réponse abjecte de mauvaise foi.

Nous pouvons vous assurer que votre retour au sein de l’établissement de Jenlain se fera dans des conditions sereines.

Comment pourrait il être envisageable pour un salarié ayant été harcelé pendant 2 ans de continuer à travailler sereinement, à plus forte raison dans la même entreprise et le même établissement? Ces réponses sont cyniques à en vomir.

  • Signalement par courrier recommandé à Mercedes-Benz France, le ton de la réponse est assez proche, quelques extraits:

C’est avec beaucoup d’attention que nous avons pris connaissance de votre courrier daté du 28 mars 2017, par lequel vous dénoncez des faits de harcèlement moral dont vous auriez été victime… Il s’avère que le direction de MB VI Lille est dans l’impossibilité de mener une quelconque enquête car les collaborateurs, et notamment les managers mis en cause, ont tous quitté l’entreprise… Nous pouvons vous assurer que votre retour au sein de l’établissement de Jenlain se fera dans des conditions sereines…

On est exactement dans la même posture de mauvaise foi manifeste qui consiste à dire que l’entreprise ne peut faire aucune enquête alors que de nombreux témoins font encore partie du personnel et qu’il suffirait de prendre quelques minutes pour échanger avec eux afin de recueillir leurs avis et leurs versions des faits.

Face au silence, à l’agressivité et à la mauvaise foi, le salarié a décidé de dénoncer publiquement les faits dont il a été victime.

OUI ce salarié a bel et bien été harcelé par un responsable indélicat sur le site de Mercedes-Benz Jenlain, alors filiale de Mercedes-Benz France.

Tous les faits que nous décrivons sur ce site, et bien d’autres encore qui ne figurent pas ici, sont constitutifs de harcèlement moral. Leur caractère répété et la volonté évidente de nuire au salarié ne laissent pas l’ombre d’un doute ni la place à une quelconque forme de contestation à ce sujet. La mauvaise foi de l’entreprise est d’autant plus évidente que de nombreux témoins de tous ces faits de harcèlement travaillent encore sur le site, or l’entreprise n’a même pas pris la peine de les interroger.

Pire encore, malgré la gravité des faits dénoncés par le salarié, malgré les nombreux courriers décrivant avec force détails la mécanique du harcèlement mise en place par le responsable et subie par le salarié, à aucun moment aucun de ses interlocuteurs ne s’est inquiété de savoir si le salarié allait bien. Jamais personne ne s’est inquiété des conséquences sur la santé, la famille ou la vie du salarié.

Parce qu’on ne traite pas un salarié qui signale avoir vécu 2 ans de harcèlement comme une machine, parce que le cynisme de Mercedes-Benz France trahit un ignoble manque d’humanité, aujourd’hui je m’engage aux côtés du salarié et je signe la pétition:

Lorsqu’il veut prendre des congés, cela pose systématiquement problème, et il est pris à partie à chaque fois

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Nous créons des conditions de travail qui stimulent la motivation et l’engagement des salariés. Notre environnement professionnel est conçu pour faciliter l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et familiale.

Si l’on devait rédiger un parfait guide du harcèlement, ce responsable serait à n’en pas douter un auteur très productif. Les congés? L’idéal pour maintenir une pression malsaine et constante sur un salarié est le refus systématique. Mais cela serait un peu trop flagrant, alors même lorsque le congé n’est pas refusé, il faut toujours avoir un petit mot, une réflexion déplacée pour faire comprendre au salarié que sa demande de congé pose problème. Même lorsque le salarié prévient 3 mois à l’avance, le responsable lui fait bien sentir que cela pose problème, et il attend toujours le dernier moment pour cela. Lorsque le salarié doit conduire sa compagne enceinte pour un examen médical, cela pose forcément problème, même si aucun rendez vous n’est prévu au planning ce jour là et que le salarié avait posé son congé bien longtemps à l’avance. Curieusement, lorsqu’un autre salarié pose la même journée en congés au dernier moment, sa demande est acceptée sans problème.

Une méthode alternative est de ne pas répondre à la demande de congés, puis de convoquer le salarié lorsqu’il rentre de vacances en l’accusant d’etre parti sans avoir prévenu. Cette technique permet également de passer les jours de congés en question en congé sans solde, et cela bien sur sans prévenir le salarié. Le responsable peut donc à la fois continuer à harceler le salarié, tout en réalisant des économies sur le salaire. Bien entendu, c’est parfaitement illégal.

La finalité est que les congés en eux mêmes deviennent pour le salarié synonyme de problèmes, de source de stress. Le salarié, harcelé, se retrouve donc prisonnier d’un environnement professionnel qui le détruit, et dont il n’y a pas d’échappatoire. C’est la spirale infernale du harcèlement.

Les faits ont eu lieu devant témoins (plusieurs témoins peuvent confirmer que le responsable faisait régulièrement des remarques déplacées au sujet des congés du salarié)

< Harcèlement Mercedes-Benz, fait précédent

Ses congés payés sont transformés en congés sans solde, et il est agressé verbalement à plusieurs reprises

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Nos relations professionnelles doivent être marquées par le respect et l’estime réciproque. Cela signifie que nous tolérons les points de vue différents, abordons les problèmes en toute sincérité et cherchons des solutions en commun.

Le salarié, afin d’éviter tout problème relatif à ses congés, a décider d’organiser ses vacances 4 mois à l’avance. Ainsi, en posant ses congés fin janvier pour des vacances programmées mi mai, il pense pouvoir partir sereinement.

 

A son retour de vacances, le responsable demande à voir le salarié dans son bureau. Il lui reproche une absence injustifiée pour cette période. Le salarié explique avoir posé ses congés 4 mois plus tôt, et n’avoir jamais été notifié d’un quelconque refus. En fin de compte, il y a une explication à tout cela. Entre le mois de janvier et le mois de mai, l’entreprise a basculé tout son système de gestion des congés sur support informatique. L’entreprise n’a donc pas fait le nécessaire pour transférer sur support informatique le congé qui avait été posé à l’époque sur papier par le salarié. Mais cette explication ne convient pas au responsable, qui continue à s’en prendre au salarié. Il commence par lui dire qu’il aurait dû poser à nouveau ses congés sur le nouveau système. Le salarié explique que personne ne lui a demandé de reposer ses congés qui étaient déja posés précédemment. Puis le responsable accuse le salarié de mentir, et lui demande s’il peut prouver qu’il avait posé ses congés. Avec l’ancien système, lorsque le salarié posait ses congés, aucun document ne lui était remis, le salarié n’a donc aucun moyen de prouver sa bonne foi.  Le responsable hurle, menace le salarié de supprimer ses prochains congés qui sont pourtant déjà validés, sur support informatique cette fois. Il dit qu’il va prévenir la direction et que le salarié va recevoir une lettre recommandée. Le salarié, qui n’a rien à se reprocher, répond qu’il est disponible pour s’expliquer avec la direction, et qu’il peut lui aussi envoyer un courrier recommandé concernant le comportement du responsable si nécessaire. Cette scène a eu lieu devant plusieurs témoins.

Le soir même, le responsable se rend dans le vestiaire après la journée de travail du salarié pour s’en prendre à nouveau à lui, avec force d’agressions verbales et de menaces, devant les ouvriers présents.

Le salarié n’a jamais reçu de lettre recommandée par rapport à ces faits.

Par contre, le salarié a fini par apprendre que la secrétaire avait en réalité bien transféré ses congés manuellement sur le nouveau système, mais qu’ils avaient été retirés car ils étaient automatiquement validés lorsqu’ils étaient saisis manuellement et cela ne convenait pas au responsable.

Ce n’est que plus tard, et par hasard en examinant sa fiche de paye, que le salarié a remarqué qu’une journée de congés avait été passée en congés sans solde (voir image). Interrogée, la secrétaire a précisé que cette journée n’avait pas été payée à la demande expresse du responsable.

Les faits sont datés

Les faits ont eu lieu devant témoins

Il existe des preuves (traces sur informatique des congés posés puis volontairement retirés par l’entreprise, fiche de paye ou figure la mention « Absence autorisée non payé »)

< Harcèlement Mercedes-Benz, fait précédent Harcèlement Mercedes-Benz, fait suivant >

6 mois durant, il est obligé de travailler avec des chaussures de sécurité ouvertes en deux

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Le groupe Daimler s’engage à garantir la sécurité au travail et à protéger la santé de ses salariés sur leur lieu de travail. Dans ce contexte, les législations nationales et locales ont valeur de minima à respecter. Nous créons des conditions de travail qui stimulent la motivation et l’engagement des salariés.

Voila de bien belles phrases, mais la réalité est toute autre. En matière de harcèlement, certaines personnes n’ont décidément aucune limite. Tous les autres ouvriers ont eu droit à une paire de chaussures de sécurité neuves, lors de la distribution de nouveaux équipements de sécurité. Pour le salarié, curieusement rien n’a été prévu. A chacune des entrevues mensuelles concernant les primes, le salarié interroge le responsable au sujet de ce problème de chaussures de sécurité car les siennes sont fendues. Le salarié explique que le problème est d’autant plus important qu’il est amené à effectuer des interventions extérieures et des dépannages jour et nuit, y compris sous la pluie ou quand il gèle. Les conditions météorologiques ne sont pas favorables dans le Nord, et travailler avec ces chaussures de sécurité fendues, ouvertes en deux est un sérieux problème:

L’eau s’infiltre en permanence dans ces chaussures trouées, le salarié travaille continuellement avec le pied humide et gelé.

Six mois durant, le salarié relance le responsable à propos de ses chaussures. Six mois durant, le responsable comme à son habitude n’agit pas, et répond:

Je m’en occupe

Ou encore:

Elles sont commandées

Ce sont des mensonges bien sûr, et ce qui devait arriver arriva. Après avoir travaillé avec une chaussure fendue pendant 6 mois, le salarié doit se rendre chez le médecin car son pied est à présent infecté par une mycose sévère.

 

Le matin suivant cette visite chez le médecin, le salarié se rend sur le site et informe le responsable qu’il ne reprendra pas le travail dans ces conditions. Et là, comme par miracle, dans les minutes qui suivent, le responsable fournit au salarié une paire de chaussures de sécurité toutes neuves.

Le traitement de cette infection est très long et le salarié en souffre encore aujourd’hui.

C’est un exemple flagrant, concret et manifeste de harcèlement. En effet, le responsable avait bien à disposition les équipements de sécurité nécessaire à la protection du salarié, et il ne les lui a volontairement pas fournis pendant 6 mois jusqu’à ce que le salarié finisse par en subir les conséquences sur sa santé.

Un tel comportement est tout simplement ignoble, c’est une pure malveillance. La marque n’a RIEN fait pour soutenir le salarié, c’est absolument honteux!

Les faits sont datés

Les faits ont eu lieu devant témoins

Il existe des preuves (chaussures + photos + certificat médical si besoin)

< Harcèlement Mercedes-Benz, fait précédent Harcèlement Mercedes-Benz, fait suivant >

Le salarié rend service et se fait hurler dessus

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Nos relations professionnelles doivent être marquées par le respect et l’estime réciproque. Cela signifie que nous tolérons les points de vue différents, abordons les problèmes en toute sincérité et cherchons des solutions en commun. Ces valeurs sont le ciment d’un environnement marqué par la confiance, la tolérance et l’équité.

Nous sommes au mois d’avril et la journée de travail se termine. C’est une fois de plus au dernier moment que le responsable vient solliciter le salarié pour effectuer des heures supplémentaires. Cette fois ci, c’est parce qu’aucun salarié d’astreinte n’est disponible. Le salarié accepte donc d’assurer le dépannage pour rendre service, mais il prévient qu’il ne peut pas rester des heures car il a un important rendez vous en vue de l’achat d’une maison, il ne peut donc pas se permettre d’arriver en retard à ce rendez vous.

Le salarié part effectuer son dépannage, la pièce qui n’est pas en stock est mise en commande et le véhicule doit être remorqué car il gène la circulation. Le salarié appelle le responsable pour lui expliquer que le remorqueur est en chemin, la pièce en commande et qu’il a donc fini son intervention.

C’est alors que le responsable se met à hurler au téléphone, criant et parlant au salarié comme à un chien, en lui disant qu’il n’a pas à bouger tant qu’il ne l’aurait pas décidé. Le salarié a donc du rester sur place à attendre pour rien, en se demandant quelles pouvaient être les raisons d’un comportement d’une telle agressivité alors qu’il se contentait de rendre service.

Les faits sont datés

< Harcèlement Mercedes-Benz, fait précédent Harcèlement Mercedes-Benz, fait suivant >

Les sanctions pécuniaires: les primes ne sont pas versées pour des motifs obscurs

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Nous avons tous pour mission de créer un environnement professionnel ou règnent l’équité et l’esprit d’équipe.

Après les heures supplémentaires non rémunérées,  le responsable ampute de plus en plus largement les primes du salarié, qui ne reçoit même parfois plus aucune prime. En ce début d’année, le salarié est reçu comme chaque mois pour un entretien avec le responsable au sujet des primes. Le responsable commence l’entretien avec sa phrase habituelle:

Vous auriez du avoir…

… Une prime de 90€, mais elle ne vous sera pas versée en raison d’un problème technique sur l’une de vos interventions. Il s’avère que le salarié n’est pas l’auteur du diagnostic lié à cette intervention, et qu’il a scrupuleusement fait le travail qui lui a été demandé. Il demande à percevoir sa prime, car il n’a pas à être sanctionné pour une erreur de diagnostic dont il n’est pas l’auteur. Le responsable répond que le nécessaire sera fait pour régulariser la prime. Pendant des mois, le salarié va relancer le responsable à ce sujet, et la prime en question ne sera jamais payée.

Le système des primes était si opaque et injuste que le salarié a fini par se désintéresser totalement de ces primes qui étaient en réalité versées « à la tête du client », puisqu’il avait bien compris qu’il ne serait jamais rémunéré davantage quels que puissent être ses efforts.

Les sanctions pécuniaires sont interdites par le code du travail.

Au delà de l’aspect légal, il faut noter que les primes sont bien souvent un petit plus très utile pour des ouvriers qui gagnent de petits salaires, et qu’en « volant » (il n’y a pas d’autre mot mieux adapté, c’est bien du vol) les primes dues au salarié, le responsable prive une famille de se faire un petit plaisir ou prive des enfants de manger à leur faim. Cela ne pose aucun problème à ce responsable qui n’a absolument aucun scrupule.

 

Les faits sont datés

Les faits ont eu lieu devant témoins (plusieurs témoins peuvent confirmer le système des primes opaques à la tête du client)

< Harcèlement Mercedes-Benz, fait précédent Harcèlement Mercedes-Benz, fait suivant >

Le salarié se fait hurler dessus pour avoir demandé à ne pas recevoir de SMS en dehors des heures de travail

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Pour travailler ensemble dans un climat de confiance, il convient de respecter et de protéger la vie privée de nos salariés, partenaires commerciaux et clients.

Cependant, le salarié a déjà eu l’occasion d’être appelé par le responsable sur son téléphone personnel, en dehors des heures de travail. En cette mi décembre, c’est un soir à 21H23 que le salarié reçoit le SMS suivant du responsable, sur son téléphone personnel:

Bonsoir xxx, demain , journée de travail à vendeville. Bonne soirée.

Vendeville est l’autre établissement de la filiale Mercedes-Benz, l’entreprise demande parfois à des salariés d’aller y travailler au lieu de travailler sur le site de Jenlain. Le salarié est à bout, harcelé au quotidien, il n’en peut plus et ne veut surtout pas laisser le responsable continuer à s’immiscer dans sa vie privée. Il lui envoie donc la réponse suivante:

Bonsoir, ok message bien reçu par contre dans la mesure ou je ne suis pas d’astreinte et ou il s’agit de mon téléphone personnel merci de ne pas appeler ni envoyer de sms en dehors des heures de travail. A demain.

Le droit à la déconnexion n’existe pas pour ce responsable, et le salarié va en payer le prix fort dès le lendemain matin. La journée de travail débute tout juste lorsque le responsable vient prendre le salarié à partie devant l’ensemble des ouvriers témoins de la scène. Le salarié se fait une fois encore hurler dessus, alors qu’il souhaitait simplement défendre sa vie privée de manière tout à fait légitime. Cette journée commence à nouveau sous les agressions verbales du responsable, qui multiplie les excès dans ses paroles comme dans ses actes.

 

Les faits sont datés

Les faits ont eu lieu devant témoins

Il existe des preuves (messages SMS archivé + photos)

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Le responsable agresse verbalement le salarié durant sa pause, il vient lui hurler dessus pendant qu’il est en train de manger!

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Agir de manière responsable implique que le personnel d’encadrement montre l’exemple. C’est la raison pour laquelle nous attendons de chacun et chacune de nos cadres de tout échelon d’afficher un comportement exemplaire en termes d’intégrité, de donner ainsi une orientation claire aux salariés et de veiller à maintenir une ambiance de travail agréable.

Peu après l’épisode de la triple sanction, c’est à nouveau durant sa pause déjeuner que le salarié doit supporter les affres de ce responsable particulièrement indélicat.

Le salarié est en train de manger lorsque le responsable entre en hurlant dans le réfectoire et l’agresse verbalement, vociférant toutes sortes de reproches concernant un problème relatif à un dépannage. Il crie, il gesticule dans tous les sens et saute sur place, son visage devient complètement rouge, il tient des propos incohérents:

C’est qui le boss ici?

Qui c’est qui commande ici?

Le tout avec une incroyable agressivité. Les témoins présents, plusieurs ouvriers de l’entreprise, sont littéralement stupéfaits par ce qu’ils viennent de voir. Le salarié, lui, est choqué, et s’en plaindra le soir même à un responsable de MBVI Lille, qui tentera de relativiser les faits et d’apaiser la situation.

Les faits sont datés

Les faits ont eu lieu devant témoins

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La triple sanction: temps de travail supplémentaire pendant le temps de pause, non payé et qui annule la prime!

Extrait du code d’intégrité Daimler:

Nous créons des conditions de travail qui stimulent la motivation et l’engagement des salariés.

En cette fin mars, le salarié est en pause, en train de déjeuner lorsque le responsable vient le chercher dans le réfectoire pour lui demander de venir immédiatement réparer un problème sur un véhicule devant être récupéré par un client. Malgré le fait qu’il soit en pause, le salarié obéit et travaille. Lorsque le salarié demande le paiement de ce travail supplémentaire, le responsable lui répond:

J’espère que c’est une plaisanterie?

 

En effet, le responsable a une bien curieuse vision des choses. Il part du principe que c’est de la faute du salarié si le véhicule avait un problème, et décide donc que le temps de travail supplémentaire n’a pas à être payé. Il répond également que si le temps de travail supplémentaire est payé, ce sera autant de prime en moins pour le salarié au final. Le salarié lui répond que de toute manière les primes sont faibles ou inexistantes, et que cela ne justifie aucunement un refus de payer le travail qu’il a effectué.

En fin de compte, concernant cet épisode, le salarié aura été dérangé pendant sa pause, il n’aura pas été payé pour le travail supplémentaire réalisé, et il n’aura de toute manière perçu aucune prime. La sanction est donc triple.

On peut d’ailleurs s’interroger sur la notion de « pause » pour ce responsable. Le salarié, qui a régulièrement du faire face à ces situations, n’était pas rémunéré pendant ses heures de pause. Or, il devait tout de même rester disponible aux exigences du responsable. Le code du travail précise:

La durée du travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles.

Ainsi, en venant régulièrement solliciter le salarié pendant son temps de pause, le responsable a lui même transformé ce temps de pause en temps de travail effectif. Le salarié serait donc en droit de réclamer le paiement de l’intégralité de ses temps de pause, puisqu’il était susceptible d’être sollicité à n’importe quel moment.

Les faits sont datés

Les faits ont eu lieu devant témoins

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